N'AYANT PAS LA GUEULE DE BOIS Littérature et poèmes
Langue de bois Les expressions et locutions formées avec le mot bois
BOIS - matière
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Abattre du bois (XVIIème s.)
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" Faire de la besogne " – allusion au travail du bûcheron
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Avoir la gueule de bois
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" Avoir la bouche sèche après avoir trop bu "
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Avoir son bout de bois (XIXème s.)
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" Être ivre "
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Casser du bois sur le dos de quelqu’un
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" Le battre " ou "Dire du mal de quelqu'un dans son dos "
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Casser du bois (argot d’aviation)
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" Faire un atterrissage brutal en détériorant l’avion "
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Charger quelqu’un de bois (XVIème s.)
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" Lui donner des coups de bâton "
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Demander l'aumône au coin d'un bois
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" Être un bandit, rançonner les passants "
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Donner à quelqu’un une volée de bois vert (XIXème s.)
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" Infliger une correction "
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Être du bois dont on fait les … ou Être du bois dont sont faits les … – suivi d’un nom de personne -
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" Être de la même trempe "
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Être du bois dont on fait les flûtes ou Être du bois dont on fait les vielles
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" Être extrêmement complaisant "
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Être malheureux comme le bois dont on fait le gibet
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Cette expression s’explique par le fait que le peuplier, l’aulne et l’orme qui servaient notamment à la construction des gibets étaient considérés comme des bois maudits
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Faire coin du même bois (XVIème-XVIIIème s.)
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" Se servir d'une partie d'une chose pour la réparer, la mettre en œuvre, etc. "
" Utiliser contre quelqu'un les arguments qu'il a lui même employés " (fig.)
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Faire flèche de tout bois ou Faire feu de tout bois
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" Utiliser tous les moyens de fortune "
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Faire jambe de bois
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" Quitter un restaurant sans payer "
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Mettre le doigt entre le bois et l’écorce ou Mettre le doigt entre l’arbre et l’écorce
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" S’immiscer dans une affaire où il y a des intérêts contradictoires, vouloir concilier à ses dépens les inconciliables "
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Mettre les bouts de bois ou Mettre les bouts
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" S’enfuir, s’en aller "
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Montrer de quel bois on se chauffe
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" Montrer ce dont on est capable "
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N’être pas de bois
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" Ne pas manquer de sensualité "
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Ne savoir de quel bois faire flèche
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" N’avoir plus aucun moyen de subsistance "
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Pousser le bois
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" Jouer aux échecs "
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Toucher du bois
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Désigne un geste superstitieux fait pour conjurer le mauvais sort
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Trouver porte de bois ou Trouver porte close
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" Ne trouver personne " ou " Ne pas être reçu dans un lieu, une maison "
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Au coin d'un bois
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" Dans un endroit solitaire, écarté "
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Bois d'ébène (XVIIème s.)
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Nom donné par les négriers aux esclaves noirs dont ils faisaient commerce. La métaphore assimile les esclaves à une marchandise inanimée.
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Bois de justice
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" Échafaud "
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Chèque en bois
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" Chèque sans provision "
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Graine de bois de lit
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Fam. et vieilli. " Les enfants "
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Grand abatteur de bois
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Au sens propre, " bûcheron qui travaille vite et bien "
Par extension, " travailleur rapide et efficace "
Autre sens dérivé: " homme qui fait des prouesses amoureuses "
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Langue de bois
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Langage figé, notamment de la propagande politique, sans prise pour la réalité
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Tête de bois
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" Avoir la tête dure "
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Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer
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Formule de serment en forme de comptine, employée par les enfants ou ironiquement pour affirmer solennellement
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Comme un emplâtre (un cataplasme ou un cautère) sur une jambe de bois
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" Sans aucune efficacité "
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Il ne faut pas juger du bois par l'écorce ou Il ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce
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" Il ne faut pas se fier aux apparences, ou juger les gens sur leur mine "
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Il n’est bois si vert qui ne s’allume
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" Les personnes les plus calmes sont sujettes à l’irritation "
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Il n’est feu que de bois vert
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" Seule la jeunesse est capable d’ardeur "
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Le bois tortu fait le feu droit
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" Les moyens détournés peuvent atteindre un but honnête "
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On n'aimerait pas le rencontrer (le trouver, le voir...) au coin d'un bois (Phr.)
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" Il a une mine patibulaire "
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Tout bois n'est pas bon à faire flèche
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" Il faut savoir choisir les moyens que l'on emploie "
BOIS - lieu planté d’arbres
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Homme des bois
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" Homme sauvage "
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Au coin d’un bois
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" Dans un endroit désert "
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Aller au bois sans cognée (XVIIème s.)
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" Entreprendre quelque chose sans s’assurer les moyens nécessaires "
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Être volé comme dans un bois ou Être volé comme au coin d’un bois (XIXème s.)
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" Être véritablement et complètement volé "
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La faim chasse le loup du bois ou La chasse fait sortir le loup du bois
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" La nécessité oblige à se montrer "
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Qui a peur des feuilles n’aille pas au bois ou Qui craint les feuilles ne doit aller au bois
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" Qui a peur des conséquences, des frais d’une entreprise, ne doit pas s’y risquer "
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Sortir du bois
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" Se manifester, apparaître au grand jour "
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